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Catégorie : Pôle enfance

Le SESSAD reprend de l'élan en 2024

>> Découvrez le projet en vidéo ici !

La nouvelle équipe "Le Sessad prend de l’élan" déploie à nouveau ses ailes jusqu’à Montréal pour cette édition 2024 !

Du 5 au 12 Avril 2024 quatre professionnelles du SESSAD Langage et Apprentissages du Pole Enfance vont plonger dans le quotidien de professionnels accompagnant des enfants et adolescents présentant des troubles neurodéveloppementaux.

Armées de leur caméra, leur bonne humeur et leur curiosité, ces professionnelles s’attacheront à bénéficier de l’expertise montréalaise et à vous transmettre les apports de cette formidable expérience immersive d’une semaine.

>> Pour continuer dans leur élan, n’hésitez à leur apporter votre soutien !

Participation à un groupe de pair-aidance !

SESSAD Sensoriel - Pôle Enfance ©APAJH 44
SESSAD Sensoriel - Pôle Enfance ©APAJH 44

Cinq jeunes du SESSAD Sensoriel du Pôle Enfance ont participé à un groupe sur la pair-aidance : “les 5 yeux magiques”.

Ces jeunes, porteurs d’une déficience visuelle, ont pu se rencontrer et s’entraider lors de différentes expériences, en lien avec leur handicap. Le groupe s’est rassemblé, autour de médiations variées, proposées par des professionnelles différentes.Enthousiaste, Gabrielle commente : “c’est bien car ça nous permet de rencontrer d’autres professionnelles du SESSAD”. Louis rajoute : “et de découvrir les qualités [professionnelles] de chacune”.Les activités choisies permettaient d'aborder l’inclusion et l’accessibilité (jeux de société adaptés, escalade, activités manuelles, outils scolaires d’adaptation et sortie culturelle).Au sujet de l’escalade, Louis raconte : “ça nous permet de découvrir de nouvelles sensations avec nos yeux, on était en hauteur et on regardait en bas”. Marvin rajoute “ça donnait un peu le vertige”. Ainsi, les jeunes ont alors pu apprécier leurs compétences mais aussi leurs limites et surtout partager leurs expériences entre pairs. “Grâce à l’ordinateur, je n’ai plus besoin d’incliner la table” explique Gustave pour aider Damien à accepter lui aussi cet outil en classe. Marvin et Gabrielle rajoutent : grâce aux autres “on est un peu moins en colère contre notre handicap”. Et Louis se confie : “au début je ne voulais pas trop aller au SESSAD, mais après j’ai trouvé ça bien […] des fois, nos difficultés, on aime bien les avoir, ça nous rend spécial […] le SESSAD nous a aidé à dire aux autres comment est notre handicap”.